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A Corps et en Choeur
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5 octobre 2006

Déclaration d'impossible sur notre répartie

00h00. Faut que je dorme. Mais avant il faut que ça sorte. Il est temps de mettre fin à ma constipation verbale.

Flottement. En même temps ça faisait longtemps. Avec la grisaille qui se pointe, le jour qui se tire et la maladie qui rôde fallait pas en attendre moins de notre part.

Je t'aime. Ca c'est une certitude. Pas de doute permis sur ce postulat. Prends le pour acquis. Enfin pour toi. Acquis pour toi quoi. Du moins pour cette semaine. Je veux pas non plus trop m'avancer pour la suite.

Pour H. Je ne suis pas énervée. Je joue à l'excitée. Il est dans mon devoir d'endosser le rôle de la nana hystérique. Comme il est dans mon droit de ne pas vouloir te partager. Surtout pas avec une crapule du barreau qui envoie des innocents derrière. Mais j'apprécie ta sincèrité. Franchement j'en attendais pas moins. Tu connais mes positions sur l'adultère. Si ça doit se faire ça se fera. Avec ou sans une ex qui s'accroche. Tant qu'elle ne se raccroche qu'aux branches et qu'elle me laisse le tronc m'en fous pas mal. Et si tronc il y a (tromper, tronquer, troncher et autre tronc je sous entends) je veux juste être au courant.

J'aime pas cette période de l'année. Personne n'aime cette période. Il y a une maladie bien scientifique pour expliquer l'état de dépression de la Toussaint: le novembrisme. Je suis pas atteinte. C'est vrai on n'est pas en novembre. Enfin même je suis pas en dépression. Enfin j'en sais rien, aujourd'hui c'est devenu à la mode la dépression. Je suis juste pas sereine. Appelle ça déprime si tu préfères. Non même pas. Blues c'est mieux. Ou bas si tu veux te faire le fervent défenseur de la langue française. Avec la goutte au nez. La recherche de boulot. Les engueulades avec le padre. Ton humour potache plus que douteux. Titine qui se traine. Je cauchemarde. Et comme je joue ma vie. Quand je la rêve je la vis. Bref je vis parfois un cauchemard tout endormie. T'as pigé, vi?!

Moi aussi je nous aime bien. Beaucoup même. Pas gnangnans. Pas blasés. Curieux de tout. Et surtout de nous. Pas reposés sur les lauriers. Pas debout à regarder le train passer. On sent pas le renfermé. Ni l'anti thermites.Et pas Thierry, Bernard. Tu as ta vie. Publique. Et ton jardin. Privé. De rien et surtout pas de liberté. Je voudrais que dure ce travail reposant de construction. Cette rude douceur de notre relation. Je voudrais qu'on échappe à leur formatage et avant tout au nôtre. Et surtout je voudrais que toi aussi tu le veuilles. Dis, tu le veux, hein, oui tu le veux?

Je suis souvent énervée contre toi. Pour moi. Parce que j'aime me trouver des histoires glauques. Question d'habitude. Routine de la fortune. Parce que j'ai l'imagination noire trop fertile. A défaut d'être restée blanche comme neige. Mais presque tout le temps je souris de mes bêtises. Presque tout le temps tu me surprends quand je m'y attends le moins. A 22h19 aujourd'hui exactement. Avec un SMS décalé. Supplication. Un mot de rien mais ça changeait tout. Pardonne mes folies mais je les dompte. Accepte mes erreurs et ne me soumets pas à la tentation. Haleine!

C'est dur d'aimer. Encore plus d'aimer toi par moi. Dur dur que je t'aime quoi! J'apprends, moi Mademoiselle K à t'aimer toi, Monsieur O. Quand tu m'agaces, m'irrites, m'insupportes. Quand tu m'émeus, me touches, me troubles. Dans ta douceur et dans ta force. Dans tes faiblesses et tes aigreurs. Dans ton sommeil trouble et tes contacts abrupts. Et cet apprentissage est avant tout tissage de notre toile d'avenir. Plus fort on tissera plus solide sera la toile. Mais que jamais les araignées ne se prennent au piège de leur propre travail!

Mon tendre, veux tu m'épous... touffler encore et encore et que ça continue d'accord d'accord?

K.

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